EN GUISE DE GRATITUDE
Pour la confiance accordée et les innombrables marques de sympathie transmises, mille mercis à
vous, chers izonnais. Hier qualifié avec mépris par nos adversaires de « groupe de comique (sic) »*,
notre petit mouvement citoyen, Le Réveil izonnais, passé si près de l’exploit, est désormais inscrit au
sein du paysage politique local. C’est une immense fierté que nous vous devons. Nous ne l’oublierons
pas.
La présente Gazette a vocation à vous faire part de nos regards d’élus de l’opposition. Dans la mesure
de nos moyens (évidemment sans commune mesure avec les moyens de communication institutionnelle
dont bénéficie la majorité municipale) nous vous tiendrons ainsi informés de ce que nous
avons vu, entendu, dit ou fait. Et qu’il s’agisse de nos décisions approbatives de la gestion de la
commune ou de nos critiques argumentées, nous essaierons, autant que faire se peut, de nous en
expliquer auprès de vous. Une fois encore, c’est une affaire de devoir.
En dehors des séances du conseil municipal, le Réveil izonnais ne s’est pas manifesté publiquement
depuis les résultats (contestés) du 23 mars. Il y a plusieurs raisons à cela. En premier lieu, la campagne
électorale et sa suite immédiate ont été éreintantes. Plusieurs d’entre nous ont éprouvé le besoin
de se ressourcer auprès des leurs. En deuxième lieu, toute l’énergie restante a dû être immédiatement
consacrée à notre recours en annulation des élections devant le Tribunal administratif de
Bordeaux (affaire plaidée le 15 mai pour un jugement vers la mi-juin). Nous estimons en effet, compte
tenu du très faible écart de voix, que trop d’irrégularités ont été commises pour que les choses
puissent demeurer en l’état. Et nous avions à peine une poignée de jours pour agir. En troisième
lieu, enfin, pas moins de quatre conseils municipaux et deux conseils communautaires se sont déroulés
ces dernières semaines. Nous avons dû nous y atteler avec passion et minutie, élaborer des
amendements, préparer nos contre-projets, intégrer nos différentes commissions et affûter notre regard
critique. Il s’agit pour nous d’honorer le mandat que vous nous avez confié en essayant de rendre
bien meilleure la gestion des affaires communales.
Encore merci à vous, et à très bientôt.